On sait que les marées résultent de l'attraction gravitationnelle de la Lune et du Soleil sur la Terre, phénomène compliqué par la rotation de la Terre sur elle-même. Dans certaines circonstances ces marées peuvent avoir une ampleur exceptionnelle : ce sera le cas en 2015.
Grande marée à St-Malo |
Les hydrographes français du XIXe siècle ont choisi de caractériser l'intensité de la marée par un coefficient matérialisé entre 20 et 120 (en réalité entre 23 et 119). Cette échelle permet de situer concrètement cette intensité, le plus petit chiffre indiquant la plus faible marée. Les belles marées de vives eaux s'établissent à partir de 95, les plus grandes marées d'équinoxe (mars et septembre) après 105. Ce coefficient n'est qu'une valeur indicative de l'intensité de la marée et n'indique aucune hauteur d'eau ni force du courant. Certains pays ont choisi de caractériser l'intensité de la marée entre 0 et 1. Les Anglais n'ont rien choisi du tout et se limitent aux hauteurs d'eau. Au lieu de « prévisions » dans le domaine de la météorologie, on parle de « prédictions » pour les marées, puisque prédire c'est annoncer ce qui va arriver selon des règles certaines.Source : Le Télégramme, 01/02/2015
C = 20 la plus faible marée possible
C = 45 définit une morte-eau moyenne
C = 70 définit la séparation entre vive-eau et morte-eau
C = 95 une vive-eau moyenne
C = 100 une vive-eau équinoxiale moyenne
C = 120 la plus forte marée possible
L'année 2015 sera exceptionnelle avec des coefficients souvent supérieurs à 110 et un point d'orgue le samedi 21 mars avec un coefficient de 119. Une telle marée de coefficient 119 est généralement appelée marée du siècle, appellation incorrecte puisque ce phénomène est susceptible de se reproduire tous les 18 ans environ.
Le marnage (différence de hauteur entre les plus basses et les plus hautes eaux) pourra atteindre 14 m en certains endroits.
Spectacle magnifique, mais à observer avec beaucoup de prudence.
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