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vendredi 21 juillet 2017

Á PROPOS DU "BIG BANG"

Le "Big Bang" (Grand Boum) est une singularité de l'histoire de l'univers, ou plus précisément une modélisation de cette singularité, que les cosmologues situent à environ 13,8 milliards d'année. Cette singularité a donné lieu à diverses interprétations, non seulement dans le "grand public" mais aussi dans la communauté scientifique.

samedi 15 juillet 2017

L'HOMME A-T-IL CRÉÉ DIEU A SON IMAGE ?

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse, I.1)

Le commencement, dans la Genèse est un commencement absolu : le mot n’est suivi d’aucun complément (on ne dit pas « ce » qui commence).

Un commencement relatif suppose « un avant », une chronologie, en bref un positionnement temporel qui constituerait une « faille » dans l’immutabilité et l’infinité de Dieu : il y aurait un temps  « avant » son acte créateur et un temps « après ». Or le temps, dans la logique de la Genèse ne peut avoir été créé que par Dieu. Si Dieu n’avait pas créé le temps, et si le temps avait été de toute éternité, il serait coéternel à Dieu (ou il serait Dieu ?). Or l’immutabilité de Dieu, son éternité et son unicité sont des conséquences de l’excellence infinie attribuée, par les théologiens des trois religions monothéistes, à ses attributs.




jeudi 13 juillet 2017

NOTE DE LECTURE N° 38 : SPINOZA : LOI DIVINE, LOIS HUMAINES

Je rassemble ici, dans un article unique, les articles déjà publiés traitant de la philosophie politique de Spinoza.




NOTE DE LECTURE N° 37 : LA DÉMONSTRATION DE L'EXISTENCE DE DIEU CHEZ SPINOZA ET LE CONCEPT "DEUS SIVE NATURA"


La démonstration de l'existence de Dieu par Spinoza est un raisonnement complexe qui se situe au début de son oeuvre majeure L'Éthique, dans la première partie (Livre I) : De Dieu. Cette démonstration est dans la lignée de démonstrations antérieures (celle de Anselme de Cantorbéry et, surtout, de Descartes) en ce sens qu'elle fait partie des preuves dites ontologiques (qui s'appuient sur la définition de l'être de Dieu). Le commentaires que je vais en faire ici utilise le fait que l'Éthique est rédigé à la façon d'un traité de géométrie (more geometrico), c'est-à-dire qu'il contient des définitions, des axiomes, des propositions et des démonstrations. Il contient également des explications et des scolies, c'est-à-dire des commentaires destinés à fournir des éclaircissement complémentaires ou des réfutations d'arguments contraires. L'ouvrage a été écrit en latin, ; je prendrai ici comme référence : soit la traduction qu'en a fourni l'édition de La Pleiade, NRF, Gallimard, 1967, Paris ; soit celle de Armand Guérinot, ed. Ivrea, 1993, Paris. Je signalerai la source par "ref. LP" pour la première et "ref. AG" pour la seconde.

référence de l'illustration

NOTE DE LECTURE N° 36 : LE MYTHE DU BONHEUR CHEZ SCHOPENHAUER

Le petit livre de Schopenhauer "L'art d'être heureux à travers 50 règles de vie" publié au Seuil en 2011, contient 50 directives glanées dans différentes oeuvres du philosophe après sa mort (pour les conditions d'édition, cf. la préface de Franco Volpi).
Le terme "directive" est cependant partiellement inapproprié car il s'agit plutôt de réflexions sur l'art de gouverner sa vie, plutôt que de "règles" (ou maximes) au sens strict du terme. 







CYCLISME ET MATHEMATIQUES : LE THEOREME DE CHAPATTE

Robert Chapatte, né le 14 octobre 1921 à Neuilly-sur-Seine et mort le 19 janvier 1997 à Paris fut un coureur cycliste professionnel pendant onze saisons de 1944 à 1954. Il prit notamment part à cinq éditions du Tour de France de 1948 à 1952. Il termina la « Grande Boucle » au 16e rang du classement général en 1949. Après sa carrière sportive, il devient journaliste sportif pour divers jourrnaux et radios, puis pour la télévision où il obtient en 1978 le Prix Henri Desgrange de l'Académie des sports. Il restera ensuite consultant sur le Tour de France en commentant les étapes avec Jacques Anquetil d'abord, puis Patrick Chêne.
On lui doit une observation empirique, que l'on appelle affectueusement "le théorème de Chapatte" dans le milieu du cyclisme, qui fait l'objet de cet article.

Robert Chapatte

mardi 11 juillet 2017

NOTE DE LECTURE N°35 : "L'ADVERSAIRE" -EMMANUEL CARRÈRE

On ne sort pas tout à fait indemne de la lecture du livre de Emmanuel Carrère "L'Adversaire". C'est un récit profondément triste et désespérant. Non pas à cause des faits (véridiques) qui y sont décrits, mais parce que le talent de Emmanuel Carrère est de transformer, sans l'altérer ni la travestir, la réalité d'un drame très particulier (qu'il serait facile de classer parmi les innombrables cas de "folie") en une réflexion profonde sur la vérité, la lâcheté, la responsabilité et la foi.
Mon édition de référence est la suivante : ed. Folio, 2001


samedi 8 juillet 2017

NOTE DE LECTURE N° 41 : TOLSTOÏ ET LA BATAILLE DE BORODINO

Tolstoï, dans son roman "La Guerre et la Paix", donne une version très personnelle de la bataille de Borodino (que les Français préfèrent appeler "Bataille de la Moskova"). N'étant pas historien, mon but n'est pas de confirmer ou d'infirmer les opinions du grand romancier russe, mais de commenter ses vues très particulières sur la conduite de la guerre et, dans le cas qui nous occupe, sur les décisions des deux commandants en chef : Napoléon et  Koutouzov.

Bataille de la Moskowa, 7 septembre 1812, huile sur toile de Louis-François Lejeune, 1822
Mon ouvrage de référence pour "La Guerre et la Paix" est l'édition de La Pléiade (NRFF), 1978.


mercredi 5 juillet 2017

dimanche 2 juillet 2017

EQUATION AVEC OU SANS SOLUTIONS ?

Le problème est le suivant : 
L'équation : 12x + 9y = 27 admet-elle au moins une paire de solution x,y avec x et y entiers (positifs ou négatifs) ?





Remarque : la question posée n'est pas de trouver des solutions mais de prouver qu'il en existe au moins une (ou qu'il n'en existe pas). "Prouver" signifie "démontrer". Il ne suffit donc pas de chercher au hasard un couple xy solution de l'équation mais de démontrer qu'un tel couple existe (ou n'existe pas).

samedi 1 juillet 2017

NOTE DE LECTURE N°34 : FONDEMENTS DE LA MÉTAPHYSIQUE DES MŒURS - EMMANUEL KANT

Le petit livre de Kant "Fondements de la métaphysique des moeurs" (petit par le nombre de pages, une centaine de pages, et non par son contenu !) est un grand plaisir de lecture et son importance philosophique est énorme, puisqu'il a donné naissance à un concept kantien universellement connu "l'impératif catégorique".