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samedi 25 juin 2016

PSYCHANALYSE OU PSYCHIATRIE ? LE CAS DE FABIENNE KABOU, INFANTICIDE.

Le 24 juin, Fabienne Kabou, 39 ans, a été condamnée à 20 ans de prison, pour avoir volontairement tué son bébé, sans mobile apparent (peut-il y en avoir un quand il s'agit d'un bébé ?) en l'abandonnant volontairement sur une plage lors de la marée montante. Le crime est établi, avoué sans aucune rétractation, et la préméditation est certaine. Il ne s'agissait donc pas d'établir la culpabilité mais d'estimer si on devait reconnaître à l'accusée, au moment de l'acte, une altération de son discernement. En d'autres termes, était-elle en pleine possession de ses capacités psychiques ? Si ce n'est pas le cas, la peine à perpétuité qu'elle encourait devait automatiquement être réduite, au maximum à 30 ans de prison. Fabienne Kabou est belle, intelligente (QI 135) et, franco-sénégalaise, s'exprime avec clarté dans un français parfait.
Mon but ici n'est pas d'épiloguer sur ce fait divers tragique, mais de commenter une phrase de l'avocat général Luc Frémiot, (chargé de l'accusation) qui a dit dans sa plaidoirie qu'il s'agissait d'un cas « psychanalytique » et non pas « psychiatrique ». Il existerait donc des cas qui relèvent de la psychanalyse et d'autres de la psychiatrie, avec le sous-entendu que le cas psychiatrique pourrait avoir des conséquences plus graves, plus sérieuses que le cas psychiatrique ?


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mercredi 22 juin 2016

vendredi 17 juin 2016

À NE PAS VOIR OU À NE PAS REVOIR : LE FILM DE STEVEN SPIELBERG "RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE" (1977)

Quel dommage, et quel gâchis ! Spielberg avait un sujet "en or", des moyens, un acteur de luxe (François Truffaut) et il nous a sorti, en 1977 un film médiocre, médiocre comme peuvent l'être certains films américains (pas tous heureusement !). "Rencontres du troisième type" rassemble tous les poncifs de ce mauvais cinéma : les problèmes de couple, les enfants (beaux et intelligents, comme il se doit), les larmes de la maman qui embarque ses enfants chez sa mère ou chez sa sœur (dans ce cas c'est chez sa sœur), l'obstination du papa, les scientifiques un peu bornés, etc.

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mercredi 15 juin 2016

"ELI, ELI, LAMA SABACHHTANI"

J'ai lu ou entendu beaucoup de choses de la part de chrétiens ou non-chrétiens, au sujet de la parole du Christ sur la croix : " Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Eli, Eli, lama sabachthani en arménien), rapportée par les évangiles de Marc et Mathieu. Et, de mon point de vue, j'ai surtout lu ou entendu beaucoup d'hypothèses fragiles.

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lundi 13 juin 2016

À NE PAS VOIR OU À NE PAS REVOIR : LE FILM DE BRUNO PODALYDÉS "LE MYSTERE DE LA CHAMBRE JAUNE" (2003)

Il faut surtout que ceux qui ont la chance de ne pas encore avoir lu le chef d'oeuvre de Gaston Leroux "Le mystère de la chambre jaune", ne regardent pas le film de Bruno Podalydés. Qu'ils se précipitent d'abord sur le roman et qu'ils en restent là ! Quant à ceux qui ont lu le roman, je leur conseille vivement de ne pas perdre leur temps à regarder le film.

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vendredi 10 juin 2016

BREF APERÇU SUR LA LOGIQUE FLOUE (SANS LES MATHS !)

Une lectrice douée, que les maths ennuient mais qui est intéressée par le sujet traité dans mon blog, m'a demandé de parler de la logique floue sans utiliser ni formules mathématiques, ni graphiques. Tâche ardue ! Je vais me limiter à des généralités ...un peu floues, et à des exemples.


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jeudi 9 juin 2016

À VOIR OU À REVOIR : LE FILM DE JEAN-PIERRE MELVILLE "LÉON MORIN, PRÊTRE" (1969)

Pour débuter cet article je veux mettre les choses au clair, en pesant mes mots : le film de Jean-Pierre Melville " Léon Morin, prêtre" est certainement un des meilleurs films que j'ai eu l'occasion de voir. Je sais que c'est une adaptation fidèle du roman éponyme de Béatrix Beck (Prix Goncourt 1959), que je n'ai pas lu, et qu'une partie des qualités du film doit probablement être attribuée à la qualité du roman. Mais dans le roman il n'y a ni Belmondo, ni Emmanuelle Riva, ni Melville !

Source : image du film

mercredi 8 juin 2016

GERNERALIDADES SOBRE LA LOGICA DIFUSA

Discúlpeme, soy francés, no escribo bien su idioma.

La lógica difusa es un método de razonamiento que hace posible tratar problemas cuya declaración no es completamente explícita.
Por ejemplo: si considero el conjunto T de los habitantes de la tierra que son 1m75 o más de 1m75, la definición del todo es inequívoca. Para cada habitante de la tierra puedo decir con certeza si pertenece o no a T. Por  otra parte, si defino otro conjunto S como el conjunto de personas altas, el concepto "gran tamaño" es vago. Puedo decir con certeza que una persona de 2 m pertenece a S; También puedo decir con certeza que una persona de 1m50 no pertenece a S. ¿Pero cómo calificar a un hombre de 1m80? 

Otro ejemplo: puedo decir con agua que hace frío o calor. No me equivocaré si digo:

  • que entre 0 ° y 20 ° el agua está fría,
  • que entre 60 ° y 100 ° el agua está caliente.

Pero, ¿cómo calificar un agua a 30 ° o 40 °?





mardi 7 juin 2016

À VOIR OU À REVOIR : LE FILM DE LUCHINO VISCONTI "LES DAMNÉS" (1969)

Contrairement au film "Mort à Venise" (cf. article sur ce blog), "Les Damnés", sorti en 1969, est un film à la fois très beau, ancré dans un contexte historique significatif et mettant en scène des personnages "qui ont du poids". J'ai simplement regretté de le voir dans une version anglaise sous-titrée en français alors qu'à l'évidence une VO en allemand aurait été plus adéquate. Des nazis qui parlent anglais, ça sonne faux ! Mais la vérité est que je ne sais pas dans quelle langue a été enregistrée la bande son. C'est un détail, car les images sont évidemment universelles.


Helmut Berger dans le rôle de Martin Von Essenbeck. Source de l'illustration : image du film

dimanche 5 juin 2016

À VOIR OU À REVOIR : LE FILM DE JEAN-LUC GODARD "LA CHINOISE" (1967)

Le film "La chinoise" est un film extraordinaire. Un film qui s'écoute plus qu'il ne se voit. Il a reçu le Prix spécial du jury à Venise en 1967. À mes yeux c'est le film le plus abouti de Godard, en ce sens qu'il met complètement à nu sa conception du cinéma à une certaine époque, selon laquelle les images sont à la fois un arrière plan qui sert de support à la parole, mais aussi ce qui est le plus directement compréhensible. C'est peut-être une des clés pour comprendre le dernier film du cinéaste "Adieu au langage", film totalement hermétique et dans lequel un des principaux personnages ne parle pas, puisque c'est un chien (cf. un article sur mon blog, ici).
Source : image du film