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mardi 31 mai 2016

À PROPOS DU FILM DE LUCHINO VISCONTI "MORT À VENISE" (1971)

Autant le dire tout de suite : je n'aime pas le film de Visconti "Mort à Venise" ; je sais que c'est une opinion iconoclaste  tant ce film a été encensé. J'assume ! Mon opinion est que c'est un très beau film, mais que ce n'est pas un très bon film. Je vais m'en expliquer.

Image du film

lundi 30 mai 2016

CORRÉLATION ET CAUSALITÉ

J’ai entendu dernièrement dans une émission de radio un interlocuteur  parler d’une « corrélation absurde ». Cette expression m’a instinctivement fait tiquer, puis, après réflexion, je me suis convaincu que ce n’est pas la corrélation qui est absurde, mais le fait de dire qu’une corrélation est absurde qui l’est ! Et, de fil en aiguille, je me suis interrogé sur la différence entre corrélation et causalité.

Source de l'illustration

vendredi 27 mai 2016

À PROPOS DU FILM DE MICHAÏL KALATAZOV : "QUAND PASSENT LES CIGOGNES (1957)

Le film soviétique de Mikhaïl Kalatozov "Quand passent les cigognes" a reçu la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1958. C'est un "classique", un des grands films du cinéma russe et mondial.



Tatiana Samoïlova dans le rôle de Veronika. Image du film. Scène du départ à la guerre 

dimanche 22 mai 2016

NOTE DE LECTURE N° 16 :" LES DERNIERS JOURS D'EMMANUEL KANT" - THOMAS DE QUINCEY

L'édition de référence de cet article est : "Thomas de Quincey, Les Derniers jours d'Emmanuel Kant, Ombres (1986), Toulouse. Traduction de Marcel Schwob". Une édition électronique est disponible ici.
Le titre est explicite. Il raconte les derniers mois de la vie du philosophe Emmanuel Kant (22 avril 1724-12 février 1804).

Thomas de Quincey. Source de l'illustration

samedi 21 mai 2016

JEUX ET ÉNIGMES N° 12 : UNE EQUATION QUI A 2011 SOLUTIONS

La revue "Tangente a publié dans son numéro 167 un problème dont elle n'a donné que les axes de la solution. À nous (à vous) de développer la démonstration !

Problème : Trouver, avec x ≤ y, tous les entiers positifs n tels que l’équation 1/x + 1/y = 1/n ait exactement deux mille onze solutions (x, y) en entiers positifs.


mardi 17 mai 2016

À PROPOS DU FILM DE LIONEL ROGOSIN "ON THE BOWERY"

Il me semble étrange que le film de Lionel Rogosin "On the Bowery", sorti en 1957, mais récemment restauré (en noir et blanc) dans une version techniquement parfaite, n'ait pas une plus grande notoriété. Peut-être parce que c'est c'est ce qu'on appelle un "docu-fiction", une fiction qui sert de trame à un documentaire (ou l'inverse !) et que ce mélange n'est plus au goût du public. Dans le même genre, mais sur un tout autre sujet, je le comparerais volontiers au film de Pierre Schoenderffer "La section Anderson" (1967). "On the Bowery" a reçu le Lion d'Or du documentaire à Venise en 1957 malgré l'intervention de l'ambassadrice américaine qui a tenté de faire retirer le film de la sélection officielle.


Ray Salyer (à gauche) et Gorman Hendricks. Image extraite du film

dimanche 15 mai 2016

NOTE DE LECTURE N°15 : "LE FEU", HENRI BARBUSSE

Je ne sais pas si l'on doit dire du chef d'oeuvre de Henri Barbusse, "Le Feu" (qui a reçu le Prix Goncourt en 1916) que c'est un récit ou un roman. Ce n'est pas un roman, malgré sa structuration et son ton général car tout ce qui est écrit a effectivement été vécu par l'auteur ; ce n'est pas un récit, car il n'y a aucune relation stratégique ou tactique des épisodes militaires de la première guerre mondiale. Car c'est bien de cette guerre qu'il s'agit.
Henri Barbusse (1873-1935), pacifiste militant, aurait pu ne pas s'engager quand la guerre éclata : il avait 41 ans et était de santé fragile. Blessé, il a persisté à retourner dans les tranchées et n'a été déclaré invalide qu'en 1916, l'année de publication de son ouvrage majeur. Cette obstination, on le comprend en lisant le livre, traduit sa volonté de partager le sort, et les espoirs de millions d'hommes, français et allemands, jetés dans un des plus grands carnages du XX° siècle. Après la guerre Barbusse adhérera au Parti Communiste. Il mourra en 1935 à Moscou, alors qu'il y écrivait une biographie de Staline.
Le livre est disponible chez plusieurs éditeurs (Gallimard, Flammarion, Livre de Poche, Payot, ...) et on le trouve également facilement en version numérique.

Source de l'illustration 

lundi 9 mai 2016

QUELLE LANGUE PARLAIENT ADAM ET ÈVE ?

Le titre de cet article ne doit pas être pris au pied de la lettre. Aujourd'hui la majorité des chrétiens pensent que l'Ancien Testament doit être lu dans son contexte historique et culturel et que son contenu est largement allégorique. Les croyants juifs insistent sur la nécessaire exégèse permanente de la Torah (cf. à ce sujet l'ouvrage de Catherine Chalier : Lire la Torah, ed. Seuil, 2014). Quant à la troisième religion monothéiste, la religion musulmane, je la connais trop mal  pour écrire quoi que soit de sérieux à son sujet et me contenterai de quelques citations du Coran, issues de l'édition de D. Masson (Folio, 2000).

L'objet de cet article n'est donc pas vraiment (disons même pas du tout) de savoir quelle langue parlaient Adam et Ève, mais de rechercher ce qui est dit de la langue dans la Genèse (Bereshit pour la Torah). Pourquoi ? Uniquement par curiosité. En tous cas, sans prétention d'aboutir à des conclusions théologiques ou philosophiques, et encore moins scientifiques ou linguistiques. D'ailleurs j'aborderai d'autres thèmes que m'ont inspiré les textes, et pas uniquement ceux relatifs au langage.



La Tour de Babel. Source de l'illustration